POURQUOI LA TERRE CHAUFFE ?
Le soleil envoie en permanence de l’énergie sur la Terre. Une partie de cette énergie qui n’est pas totalement réfléchie par les nuages, l’atmosphère ou la surface terrestre est absorbée par cette dernière.
Les surfaces terrestres se réchauffent, en contre-partie l’atmosphère émet des rayonnements infra-rouges, d’autant plus intenses que les surface sont chaudes. Une partie de ces rayonnements est absorbée par les nuages et certains gaz, c’est le phénomène de l’effet de serre…
L’augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités humaines piège une partie de ces rayonnements, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces.
En d’autres termes, ces gaz qui sont présents dans l’atmosphère empêche l’évasion de la chaleur vers l’espace. Quand les activités de l’Homme en produisent trop, la Terre se réchauffe de manière significative ce qui accentue la fonte des glaciers notamment et d’autres phénomènes de dérèglements climatiques (inondations, cyclones, etc…).
Parmi ces activités générant trop de gaz, nous pouvons noter l’usage intensif de l’automobile, les productions industrielles ou l’utilisation des climatiseurs.
Nous parlons d’effet de serre anthropique (dû à l’homme) en opposition à l’effet de serre naturel qui lui est nécessaire à l’équilibre écologique de la planète.
Ce qui rend la situation d’autant plus inquiétante, c’est le fait que nous soyons entré dans un cercle vicieux.
Le réchauffement de la planète provoque la fonte des glaciers. Lors de ce phénomène, les glaces produisent du Méthane, un gaz à effet de serre, ce qui renforce à nouveau le réchauffement climatique.
LES EFFETS DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) évalue les évolutions du climat dans le monde depuis 1988. Le dernier rapport de cette organisation date de 2014 et met en lumière une situation alarmante.
- Le taux d’élévation du niveau marin s’est accéléré durant les dernières décennies.
- En 2015, la température moyenne de la planète a progressé de 0,74 degrés celsius par rapport à la moyenne du 20ème siècle.
- En France, le nombre de journées estivales (avec une température supérieure à 25°C) a augmenté de manière significative sur la période de 1950-2010.
- Les phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes, inondations et sécheresses) ne cessent de se multiplier.
- 20 à 30% des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.
- Nous observons des crises liées aux ressources alimentaires. Les sécheresses par exemple peuvent avoir un impact direct sur les productions agricoles, provoquant ainsi de graves crises alimentaires, des sources de conflits et de migrations.
- L’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère entraîne une forte concentration du C02 dans l’océan et par conséquent, une acidification des eaux. Cette acidification représente un risque majeur pour les récifs coralliens et certains types de plancton.
- Le niveau de la mer pourrait augmenter de 26 à 98 cm d’ici 2100 et provoquer l’inondation de zones côtières et la disparition de pays insulaires (Maldives, Tuvalu). Nous assisterions donc à des déplacements massifs de populations.
CATASTROPHES NATURELLES
Le monde est témoin de la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes depuis plusieurs années. L’augmentation des catastrophes naturelles serait étroitement liée au réchauffement climatique.
Depuis plus de 40 ans, le réchauffement planétaire serait responsable de nombreux cyclones, sécheresses, pluies diluviennes, inondations et tempêtes sur l’ensemble du globe selon l’avis des climatologues du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).
Selon les Nations unies, 9 catastrophes sur 10 seraient dues au climat.
Depuis le début des années 1990, la moyenne annuelle serait de 615 catastrophes naturelles et 66 000 morts. L’année 2010 a été marquée par près de 950 catastrophes naturelles et 295 000 morts directement liés à ces événements.
Le nombre de cyclones (entre 70 et 90 par an) est resté stable depuis plusieurs années. Cependant leur intensité n’a cessé d’augmenter de manière significative. En effet, une étude du GIEC révèle qu’il y a plus de cyclones de niveau 4 ou 5.
L’été 2017 a été marqué par Harvey, Irma, José et Maria : quatre cyclones majeurs très rapprochés dans le temps et dans la même région. Selon l’histoire récente de la météorologie, soit une centaine d’années, avant d’être frappé coup sur coup par Irma et Maria, l’arc des Antilles n’avait jamais été touché par un ouragan de catégorie 5. En 100 ans, l’Atlantique Nord a connu 33 ouragans de cette catégorie dont 11 se sont produits au 21ème siècle.
AGIR AU QUOTIDIEN
Changer ses habitudes quotidiennes peut contribuer à lutter contre les fortes émissions de gaz à effet de serre.
- Pour les petits trajets, il est préférable d’utiliser les modes de transport non motorisés tels que le vélo, la marche, le roller ou les transports en commun tels que le bus, le tramway, le train
- Pour les trajets nationaux, il est préférable d’utiliser le train plutôt que l’avion.
- Pendant les saisons chaudes, il est recommandé d’utiliser la climatisation de la voiture de manière modérée.
- Favorisez l’achat de fruits et légumes locaux et de saison plutôt que des aliments cultivés sous serre.
- Pour votre maison , faites le choix de murs, de plafonds et de fenêtres favorisant une bonne isolation ce qui évitera de surchauffer votre logement.
- Faites le choix de modes de chauffage respectueux de l’environnement tels que la géothermie, le chauffage au bois ou le chauffe-eau solaire.
- Lors de l’acquisition d’appareils électroménagers, favorisez les équipements consommant peu d’énergie tels que les appareils de classe A par exemple
- Pensez à éteindre quotidiennement les appareils électroniques de vos logements (TV, HIFI, etc…)
- Pensez à trier vos déchets ce qui permettra de limiter la quantité d’ordures mise en décharge
- Pensez à fermer votre robinet entre deux utilisations.
- Privilégiez les douches plutôt que les bains