Killing ocean

Notre équipe s’est rendue sur la magnifique île de Mykonos en Grèce pour aborder artistiquement le grave problème de la pollution des océans par l’Homme. Le lieu était parfait pour la réalisation de notre clips vidéo et de notre shooting photos. L’île possède de nombreuses piscines à débordement (sky swimming pool), parfaite pour mettre en lumière notre vision de la domination arrogante de l’être humain vis à vis de l’océan. 

Nous avons passé 4 jours à Mykonos durant le mois d’Octobre 2019. Durant notre séjour, 2 partenaires importants ont rejoint notre projet afin de le sublimer : l’entreprise PrivateOn et le plus bel hôtel de l’île, le Myconian Utopia. Nous disposions ainsi de la plus belle piscine en débordement de Mykonos grace à un partenariat issu d’une rencontre hasardeuse. Les membres du Free Spirit ayant participé à la campagne sont : Helene Lecompte, Sophie Gayler, Muriel Guyader, Marie Menuge, Eugene Lied, Fraise au Loup, Honorine Nai Juré, Eljie, Kim Falken and Antoine Super.

L’océan joue un rôle majeur dans la vie de notre planète et la régulation du climat. Il génère plus de la moitié de l’oxygène, absorbe le CO2 en contrôlant la température de la Terre et abrite une diversité marine incroyable sur laquelle plus de 1/7 de la population du monde dépend pour leur survie. Protéger l’avenir de notre planète passe nécessairement par la protection de nos océans.

L’impact néfaste de l’Homme sur nos océans a atteint un niveau inacceptable. Une prise de conscience collective sur la situation dramatique du milieu marin et de sa biodiversité, est primordiale. Il est devenu urgent pour l’ensemble des acteurs d’adopter un mode de vie plus responsable vis à vis de la nature.

• La pollution des océans par le plastique est très préoccupante de même que la contamination de nos plages
• Le déversement de nos déchets dans les mers et les océans a atteint un niveau sans précédent
• L’absorption des polluants tue la biodiversité marine
• La contamination la chaîne alimentaire sous marine est désastreuse
• Les activités de surpêche détruisent la vie animale marine et menacent d’extinction plusieurs espèces

Des décennies d’utilisation excessive de plastiques à usage unique ont en effet conduit à une véritable catastrophe environnementale mondiale. Chaque année, 13 millions de tonnes de plastique se déversent dans nos océans (source : Nations Unies).

Alors que la plupart des plastiques restent intacts pendant des décennies, voire des siècles après leur utilisation, ceux qui s’érodent finissent par devenir des microplastiques ingérés par les poissons (…que nous mangeons !) et par les autres espèces marines, intégrant ainsi notre chaîne alimentaire mondiale. Si les tendances actuelles se confirment, nos océans pourraient contenir plus de plastique que de poisson à l’horizon 2050.

La surpêche (pêche excessive de poissons) est l’un des plus grands fléaux responsables de la destruction massive des océans. Aujourd’hui, 80% des stocks de poissons commerciaux sont soit surexploités ou soit pleinement exploités. On parle de surpêche quand l’on pêche trop de poissons par rapport aux réserves disponibles. Cette activité de l’Homme menace la sécurité alimentaire et perturbe considérablement les équilibres écologiques marins.  On parle de surpêche quand : 

• une diminution du nombre de prises, voire la disparition plus ou moins locale de certaines espèces
• une diminution de la taille moyenne et de l’âge des prises 
• une diminution du poids moyens des prises (individus plus jeunes, ou éventuellement sous-alimentés)
• la régression du stock d’individus aptes à se reproduire

Les eaux usées domestiques et industrielles sont le plus souvent rejetées à l’eau sans traitement préalable : c’est le cas de 80 % des eaux usées dans le monde. 

L’agriculture intensive est également une source majeure de pollution des océans : avec les pluies et l’érosion des sols, les résidus de pesticides et les nitrates épandus dans les sols finissent le plus souvent dans les rivières… puis dans les océans. 

Le dégazage ou la vidange des réservoirs des pétroliers entraînent une pollution volontaire considérable. A cela s’ajoute les marées noires où le pétrole reste en suspension sur de nombreux kilomètres, certains bateaux à moteur polluent l’eau à cause de leur essence.

• Les plastiques affectent la faune marine et les côtes. Les animaux confondent souvent les fragments de plastique avec de la nourriture ce qui peut provoquer leur intoxication qui menace ainsi leur vie. Les tortues confondent les sacs plastiques et les méduses. Tandis que les albatros sont également trompés par l’odeur du plastique. En effet, le plastique en décomposition produit la même odeur que le zooplancton.
• Les déchets plastiques peuvent blesser et entraver la mobilité de nombreuses espèces marines ou encore provoquer l’asphyxie des fonds marins. 
• La faune marine (oiseaux, poisson…) peuvent se coincer dans différents déchets provoquant de multiples blessures, immobilisations et noyades. L’animal coincé peut rencontrer des difficultés à se nourrir ou encore respirer ce qui provoquerait sa mort. 
• Les êtres humains ingèrent eux aussi le plastique qui se retrouve dans la chaîne alimentaire. 
• Les plastiques sont suspectés d’être une source de contamination des eaux en raison de leurs composants (plastifiants, additifs).

• La pollution tellurique (comme les pollutions agricoles, les rejets de nutriments et pesticides ou encore les eaux usées non traitées y compris les plastiques) représente environ 80% de la pollution marine à l’échelle mondiale.
• Il a maintenant près de 500 zones mortes, recouvrant plus de 245 000 km2 dans le monde entier, soit la surface du Royaume-Uni.
• Plus de 220 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année.
• Sept Pays Membres de l’UE ainsi que la Norvège et la Suisse recyclent plus de 80% de leurs plastiques usagers.
• Les déchets plastiques causent la mort de plus d’un million d’oiseaux marins et de plus de 100 000 mammifères marins chaque année.
• Le  »vortex de déchets du Pacifique nord » ferait trois fois la taille de la France soit 1,6 millions de km2 selon l’étude de Revue Scientific report. Ce vortex est composé de de 80 000 tonnes de déchets plastiques. 
• 1 million de bouteilles en plastique sont vendues chaque minute dans le monde selon National Geographic. 
• 99 % des oiseaux marins auront ingéré du plastique en 2050 selon  l’Agence nationale australienne pour la science (CSIRO)
• Chaque année, 500 milliards de sacs en plastique sont utilisés dans le monde selon l’ONU
• 50% du plastique utilisé est jetable ou à usage unique selon l’ONU
• Chaque année, jusqu’à 13 millions de tonnes de plastiques se retrouvent dans nos océans selon l’ONU
• 500 millions de pailles en plastique sont utilisées chaque jour dans le monde selon National Geographic
• Selon les estimations de la fondation Ellen Macarthur, les océans pourraient contenir plus de plastique que de poissons d’ici 2050.